Le minimum d’alcool autorisé en France est 0.5 grammes par litre de sang, soit 0.25 mg par litre d’air expiré. Il est interdit de conduire en état d’ivresse, car cela représente un danger pour le conducteur, mais également pour les autres usagers. Si vous sentez que vous avez pris un verre de trop, il est préférable d’appeler un taxi ou un proche pour vous accompagner jusqu’à votre lieu d’habitation. Dans le cas contraire, vous vous exposez à des sanctions lourdes selon la situation. L’alcool est responsable de la majorité des accidents de la route. Il ne faut donc pas prendre la conduite en état d’ivresse à la légère.
Limite d’alcool autorisé au volant pour les conducteurs expérimentés
Après la période probatoire, le taux d’alcool autorisé est limité à 0.5 grammes par litre de sang. Ce grammage correspond à :
- Un demi-verre de bière à 5 degrés,
- 6 Cl d’un verre d’apéritif à 18 degrés,
- Un petit verre de vin,
- 3 cl d’un doseur d’alcool à 40 degrés.
Plus vous buvez, plus le taux d’alcool grimpe.
Les raisons de cette limitation
La consommation d’alcool dégrade la vue d’une personne au volant, la pensée et le temps de réaction baisse, même si vous avez consommé une petite quantité d’alcool. La conduite en état d’ivresse est l’un des principaux facteurs d’accident, avec l’inattention et la vitesse. Les accidents de la route sont la première cause de handicap et de mortalité dans une tranche d’âge située entre 18 et 25 ans. C’est la raison pour laquelle la limite d’alcool au volant est plus stricte pour les jeunes.
Réglementations et sanctions
Les proches présumés complices d’un conducteur en état d’ivresse peuvent être poursuivis pour non-assistance à personne en danger. Il est possible d’invoquer ce motif lorsque :
- Le ou les personnes refusent volontairement de porter secours à la personne en danger. Cette assistance doit être nécessaire pour sauver la victime et les sauveteurs ne doivent pas être exposés à un quelconque danger.
- La personne en danger est face à un danger imminent. Le risque de danger doit être connu par les personnes présentes dans le véhicule.
Si l’accident conduit à la mort d’une ou de plusieurs personnes, la loi prévoit une peine d’emprisonnement de 03 ans et le paiement d’une amende de 45 000 €.
Pour un refus d’assistance volontaire à une personne en danger, la peine encourue est lourde. L’article 221-6 du Code pénal stipule que les peines encourues sont de 05 ans et les personnes accusées doivent payer une amende de 75 000 €. De cette façon, toute personne physique ayant participé au dommage sans prendre aucune mesure pour éviter la mort de la victime est responsable sur le plan pénal.
Si les proches n’ont pas assisté le conducteur et l’ont abandonné à son sort, des poursuites peuvent être engagées contre eux pour délaissement. Les sanctions prévues sont les mêmes que celles du refus volontaire d’aide à la personne en danger.